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Erasmus+ au service de l’espace européen de l’enseignement supérieur pour répondre aux défis actuels

Publié le 9 juillet 2021

Pour la deuxième année consécutive, la traditionnelle journée d’information organisée par l’Agence Erasmus+ France / Education Formation pour communiquer autour des opportunités du programme Erasmus+ dans le secteur de l’enseignement supérieur s’est tenue en ligne le 2 juillet. Un format inclusif offrant une accessibilité maximale à tous les acteurs et établissements de l’enseignement supérieur qui sont plus de 2 500 à avoir visionné l’évènement en replay.

Animée par un journaliste de l’Etudiant, la table-ronde d’ouverture s’est penchée sur le rôle joué par la programmation 2021-2027 d’Erasmus+ dans la construction d’un espace européen de l’éducation. Pour y répondre, elle a rassemblé autour de Laure Coudret-Laut, directrice de l’Agence Erasmus+ France, Vanessa Debiais-Sainton, cheffe de l’unité Enseignement supérieur, et Filip Van Depoele, chef de l’unité dimension internationale à la Commission européenne (DG EAC), Patrick Nedellec, délégué aux affaires européennes et internationales au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (DGSIP), et Cyril Piquemal, directeur adjoint de la direction Union européenne au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.

Retour en vidéo sur la Journée de l’enseignement supérieur 2021

Retrouvez l’ensemble des sessions de la Journée sur la chaîne Youtube de l’agence :
Quel rôle pour Erasmus+ 2021-2027 dans la construction d’un espace européen de l’éducation
Les nouvelles opportunités pour la mobilité européenne des doctorants
Quelles opportunités Erasmus+ pour les établissements préparant au BTS ?
La dimension internationale Erasmus+ : nouveautés et opportunités

Quatre défis sociétaux à relever

« Le programme Erasmus+ 2021-2027 vient d’être voté par le Parlement européen » a ouvert Laure Coudret-Laut, directrice de l’Agence Erasmus+ France, qui s’est félicitée du budget qui lui a été attribué : « 28 milliards d’euros, donc très proche de l’objectif que s’étaient fixés nos parlementaires européens ». Une enveloppe financière conséquente qui va permettre de développer « l’Erasmus pour tous » à travers quatre priorités « qui rencontrent les défis sociétaux : la transition écologique, la transition numérique, l’inclusion de tous et la défense des valeurs européennes », et grâce à des actions qui restent inchangées et s’inscrivent dans la « continuité ».
Elle a souligné par ailleurs « de la nouveauté », dans les activités de mobilité notamment, avec « une panoplie des durées possibles » plus large, « l’intégration de nouveaux publics, comme les doctorants », et l’opportunité de « marier l’hybride et la mobilité physique » qui donnera lieu à « une nouvelle forme d’hybridation […] intégrée à la pédagogie ». Laure Coudret-Laut a également rappelé que les Universités européennes, qui sont des « alliances entre plusieurs universités sur une géographie très large qui expérimentent de nouvelles façons de travailler ensemble », sont un « moteur fort » de l’impact attendu du programme sur la modernisation de notre système d’enseignement supérieur. Parmi les autres objectifs de la programmation 2021-2027 : « la dimension universités-entreprises » et « la dimension hors Europe » qui s’ouvre dorénavant au secteur de la formation professionnelle. Il s’agit donc, pour Laure Coudret-Laut, d’« un programme construit pour favoriser l’internationalisation des établissements […] qui rend possible la mobilité pour tous et qui est vraiment ancré dans les grandes préoccupations sociétales ».

Un espace européen de l’enseignement supérieur au service de ces défis

C’est à travers une vidéo enregistrée que Vanessa Debiais-Sainton, cheffe de l’unité Enseignement supérieur à la Commission européenne (DG EAC) a présenté les quatre priorités européennes pour l’enseignement supérieur. La première concerne le développement d’une stratégie pour les universités et les établissements d’enseignement supérieur qui sera présentée au début de l’année 2022, sous présidence française du Conseil de l’Union européenne. Cette stratégie est une réponse « à la pandémie, à l’accélération des transitions verte et numérique, à la nécessité de défendre les valeurs européennes et de lutter contre les inégalités croissantes » pour lesquelles les établissements de l’enseignement supérieur ont un rôle clef à jouer. Ce sont en effet des « acteurs de changement et d’innovation, tant dans la formation des générations actuelles et futures, que dans la recherche », a-t-elle précisé. Avec cette stratégie, la Commission européenne aspire à créer une dynamique à l’échelle européenne et à développer les conditions les plus favorables qui soient pour rendre les établissements d’enseignement supérieur « interconnectés, innovants, inclusifs et compétitifs ».
Autres priorités de la Commission européenne exposées par Vanessa Debiais-Sainton : l’éducation au développement durable pour laquelle des recommandations seront publiées dès la fin de l’année 2021 ; et les microcertificats. Ce « sont des formations plus courtes et complémentaires aux diplômes déjà délivrés » visant à rendre concrète la formation tout au long de la vie et nécessitant la mise en œuvre d’un standard européen commun nécessaire à leur reconnaissance sur l’ensemble du territoire.
Citant les très bons chiffres de « 284 établissements européens d’enseignement supérieur impliqués dans les 41 Universités européennes » et rappelant que cette action innovante du programme Erasmus+ allait fêter ses 3 ans, Vanessa Debiais-Sainton a exposé le quatrième objectif de la Commission européenne : pérenniser les Universités européennes existantes grâce à un nouvel appel à propositions lancé à l’automne 2021, travailler conjointement aux niveaux national et européen pour « soulever les obstacles qu’elles peuvent rencontrer, comme les accréditations ou les qualifications conjointes » et émettre des propositions concrètes dès le début de l’année 2022.

Renforcer cet espace grâce au programme Erasmus+

Filip Van Depoele, chef de l’unité dimension internationale à la Commission européenne (DG EAC), a souligné l’importance de développer les compétences et de favoriser un enseignement de qualité pour permettre « la reprise de la croissance et la prospérité socio-économique verte et durable partout dans le monde ». Pour lui, c’est ce que permet de faire la dimension internationale du programme Erasmus+ dont les activités permettent « à nos universités de collaborer avec l’extérieur et de renforcer la réputation de l’Europe dans le monde entier » tout en développant les compétences et l’employabilité des étudiants, en renforçant les capacités des établissements partenaires et en modernisant les systèmes d’éducation de leurs pays.
La Commission européenne souhaite rendre l’espace européen de l’enseignement supérieur « plus attrayant » et faire de lui un partenaire « fiable et privilégié » grâce à la programmation 2021-2027 d’Erasmus+ et à son budget renforcé alimenté à hauteur de 2,2 milliards d’euros par les instruments financiers externes. Cette enveloppe dédiée spécifiquement à la dimension internationale du programme Erasmus+ a augmenté de 15 % par rapport à 2014-2020, ce qui permettra de financer « plus de 300 000 mobilités de courte durée en direction ou au départ de pays partenaires hors Europe, plus de 3 500 bourses Erasmus Mundus supplémentaires par rapport à la programmation précédente, plus de 1 000 projets de renforcement des capacités, plus de 200 000 participants aux échanges virtuels ».
Patrick Nedellec, délégué aux affaires européennes et internationales au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (DGSIP), a insisté sur le fait que le programme Erasmus+ était le « moteur de l’espace européen de l’enseignement européen en soutenant les mobilités […], en renforçant les partenariats entre établissements et en testant les innovations opérationnelles ». Il a annoncé que ce rôle allait être valorisé sous la présidence française au Conseil de l’Union européenne et que la France souhaite donner au projet européen une impulsion articulée autour de trois notions : la relance, la puissance et l’appartenance.
Au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, cette impulsion pourrait « se décliner autour du carré de la connaissance : enseignement supérieur, recherche, innovation et impact sur la société » dont les Universités européennes et l’attractivité de l’espace européen de l’enseignement supérieur en sont des applications concrètes. Pour Patrick Nedellec, il est important que les établissements d’enseignement supérieur contribuent à cette impulsion « de relance, de puissance et d’appartenance de l’espace européen » en mobilisant le programme Erasmus+ qui est, selon lui, « le catalyseur leur permettant de se placer au cœur du carré européen de la connaissance et d’être les héros de la puissance européenne dans le monde ».

Le réseau diplomatique en appui à Erasmus+

Cyril Piquemal, directeur adjoint de la direction Union européenne au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, a exposé la tenue d’une rencontre, le 1er juillet dernier, entre Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education, de la Jeunesse et des Sports, Clément Beaune, secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes, et les ambassadeurs de France dans les pays membres de l’Union européenne. Cette rencontre a eu lieu en présence des recteurs et d’Ilana Cicurel, députée européenne et rédactrice d’un rapport sur « la manière de renforcer l’Europe dans notre système éducatif ».

Selon Cyril Piquemal, « le mot d’ordre [de la rencontre] était celui d’une mobilisation en faveur des mobilités, et en faveur des partenariats de coopération éducative ». Ils ont en effet « un rôle cardinal à jouer » dans le développement, dès le plus jeune âge, du sentiment d’appartenance commune, car « se sentir européen ne commence pas à l’âge adulte, ça commence très jeune » a-t-il insisté. Par ailleurs, « il a été très fortement souligné l’ambition d’ouvrir les mobilités au plus grand nombre » et c’est ce qui a motivé l’augmentation importante du budget du programme Erasmus+. Parmi les publics ciblés : les enseignants et futurs enseignants grâce auxquels « l’Europe sera d’autant plus présente au quotidien dans les établissements, que les professeurs auront eu eux-mêmes cette expérience européenne ». Dans ce même objectif de « former une génération européenne », il a ajouté que l’accès à la mobilité par les publics de l’enseignement et de la formation professionnels était « au cœur de la volonté de nos autorités » qui facilitent le travail « en jumelage » des campus des métiers et qualifications avec d’autres établissements européens pour permettre la mise en œuvre de projets Erasmus+.
Reconnaissant qu’«organiser des mobilités, mettre en place des coopérations n’est pas un chemin pavé de roses », surtout dans les secteurs de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle, Cyril Piquemal a rappelé que les acteurs de la diplomatie sont « des facilitateurs, des accompagnateurs », au contact des acteurs de l’éducation et de la formation du pays dans lequel ils sont en poste. Avec l’initiative empreinte, les ambassadeurs vont travailler à l’échelle des territoires et partir sur le terrain à la rencontre de leurs acteurs (établissements d’enseignement supérieur, rectorats, Régions…) pour identifier « leurs envies de mobilités et leurs appétences de se projeter en Europe ». Il a enfin clairement exprimé le message selon lequel le corps diplomatique est à la « disposition pour aider, pour catalyser, pour faciliter, et pour accueillir aussi des délégations lorsqu’elles veulent renforcer leurs partenariats ».

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